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 De flandres en Normandie, d'un calvaire au bonheur

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NouG
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De flandres en Normandie, d'un calvaire au bonheur Empty
MessageSujet: De flandres en Normandie, d'un calvaire au bonheur   De flandres en Normandie, d'un calvaire au bonheur EmptyVen 19 Aoû à 13:43

Proposé par Petgaz

Préface
Ces livres, en plusieurs volumes, regroupe l'histoire des frères Noixnouée. Leur histoire est passionante est semée d'embûches. Entre les croisades et la mort, la famille et la solitude, la gloire et l'anonymat, les frères n'ont trouvé aucuns repos. Partez à l'aventure dans cette autobiographie, écris par Matthäus Noixnouée et Roland Noixnouée.


Volume I : L'histoire de Matthäus.

Comme vous le savez tous je me nomme Elgrande ! Mais ce n’est qu’un surnom acquis durant mes combats en Espagne. Mon vrai nom est Matthäus Noixnoué, je suis originaire des Flandres, ma famille est d’une petite Noblesse sans prétentions, nous avions quelques terres dans une petite ville entre Lille et Ypres. Ma jeunesse n’était que plaisirs et enchantements même si je reçu une éducation soignée et plutôt rigoureuse. Dans ma famille nous sommes tous guerriers de père en fils et ce depuis que mon aïeul Ragobert c’est mis au service de Childéric I le père de Clovis.

Cette enfance paisible pris fin lorsqu’ avec mon frère Roland (Petgaz) nous fûmes envoyés par notre père chercher un pli au château du seigneur à Lille. J’avais alors 18 ans et mon frère 14ans. A notre retour nous trouvâmes le manoir familial en cendres et malgré nos recherches nous ne retrouvâmes jamais la trace de nos parents ! Dans notre malheur nous retrouvâmes les épées jumelles de notre famille ( Maeg « perçante » et Anglachel « flamme qui s'élance » ) ainsi que l’équipement de nos aïeux. Ce ne fut qu’un maigre réconfort, mais retrouver les symboles de notre famille apaisa notre peine. Je remis donc Anglachel à Petgaz et je pris Maeg pour moi-même.

Sans logis et richesse nous partîmes vers Rome ou nous séjournâmes quelques temps. Rome est une ville splendide et pleine de mystères et nous y rencontrâmes de nombreux Seigneurs venus en pèlerinage. Très vite nous fûmes charmés par les récits de ces valeureux guerriers et nous décidâmes de partir nous aussi en croisades !
Mon frère décida de partir en Terre Sainte, tandis que moi je me résolu à partir en Espagne. En effet la péninsule malgré les efforts de nombreux chevaliers était encore tenue en partie par les infidèles, notamment dans la région de Cordoue.

J’acquis mon surnom en combattant les troupes du Calife de Cordoue, mes ennemis me surnommèrent ainsi car dans les combats je surclassais tout le monde par ma taille et par la vaillance de mon bras. Je perdis de nombreux compagnons avant de pouvoir prier dans la Grande Mosquée de Cordoue reconvertie enfin en Cathédrale. Je ne vous parlerez pas plus de ces combats car trop d’horreurs me reviennent en mémoire, et je ne voudrais pas choquer les damoiselles qui liront ces quelques lignes.

La lassitude me pris et je fis le vœu de retrouver mon frère ! Au bout de 7 ans ( j’ai alors 27 ans ), de retour en France, du côté de Clermont je rencontrai un voyageur qui divertissait l’assistance en contant l’histoire d’un chevalier nommé Petgaz, intrigué par la ressemblance entre ce Petgaz et mon frère je le pressais de questions et acquis la certitude que les deux hommes n’en formais qu’un.
J’appris en plus que mon frère habitait désormais à Fécamp en Normandie. Je courus donc le retrouver et à ma plus grande joie il n’avait rien. A 24 ans c’était un très bel homme, grand, un peu moins que moi cependant, qui c’était couvert de gloire en Terre Sainte et qui n’avait plus rien à voir avec « l’enfant » que j’avais laissé à Rome.

Heureux de l’avoir ainsi retrouvé je décidais de m’installer moi aussi et ma route s’acheva comme vous le savez tous à Bayeux ou je reçu un accueil plus que chaleureux. Mais nous n’oublions pas la vengeance que nous avons promis à notre famille, cependant il n’est pas encore temps !

Aujourd’hui est le temps du bonheur et de l’amitié, ainsi que de l’amour, et je pense l’avoir trouvé à Bayeux……


Volume II : L'histoire de Roland Noixnouée.
Vous me connaissez sous le nom de Petgaz mais pas sous celui de Roland Noixnouée. Une seule personne me connaît sous ce nom, c’est Matthäus Noixnouée dit Elgrande. Mon voyage jusqu’à Fécamp fut tumultueux, écoutez mon histoire

Je naquis en Flandre, je faisais parti d'une famille noble sans grandes prétentions. Nous possédions des terres entre Ypres et Lille. Là-bas, j'écoulais des jours heureux, ponctués de jeux, de rire et, à mon grand désarroi, d’enseignement. Je reçu par mon père une éducation stricte et militaire car, dans ma famille, nous sommes tous guerriers de père en fils et ce depuis que mon aïeul Ragobert c’était mis au service de Childéric I, le père de Clovis. Mon enfance se passait tranquillement, je ne me doutais pas de ce qui allait m’arriver.

Mon frère avait 18 ans, moi j'étais à l'aube de mes 14 ans. Un jour, mon père vint nous chercher dans notre chambre, mon frère et moi pour nous envoyer chercher un pli très important au château du seigneur de Lille. Nous partîmes le matin et quand nous revînmes le soir, nous trouvâmes notre propriété en cendres. Affolés, nous cherchâmes nos parents dans les décombres, rien. Nous trouvâmes juste les épées jumelles des Noixnouée, épées qui se transmettait de générations en générations, et quelques équipements. Mon frère prit Maeg « La perçante » et me remis Anglachel « La flamme qui s’élance ». Sous le choc, nous restâmes trente minutes assis à contempler le désastre. Mon frère m’annonça qu’il allait au village le plus proche, à la recherche d’éventuels indices. Je lui répondis que je le rejoindrai plus tard. Mon frère parti, je fouillai une dernière fois les lieux et je tombai sur l’armure ancestrale de ma famille qui m’était destinée, Fëanaro « L’esprit de feu » telle était son nom, mais dans ma grande tristesse je la rebaptisai Arnoediad « Larmes sans nombre ». Je m’équipai et partis rejoindre mon frère. Une fois arrivé, je le retrouvai à la taverne et là, nous discutâmes longuement. Après cette longue discussion, nous décidâmes de partir pour Rome.

Après un long voyage, nous arrivâmes enfin. Rome est une ville splendide. Ce mélange des couleurs, des cultures, ces édifices si somptueux et le plus important, ces seigneurs en pèlerinage ! C’est grâce à eux que ma vie prendra un tournant. En effet, en écumant les tavernes, Matthäus et moi, avons entendu nombre récit de preux chevaliers. Charmés par ces récits guerriers et notre bourse se vidant, nous décidâmes de partir nous aussi en croisade. C’est ici que nos routes se séparent, mon frère, touché par le problème de l’Espagne, partit chassé l’infidèle de la péninsule par contre moi, j’étais furieux à l’idée de savoir l’ennemi en Terre Sainte. Je m’enrôlai donc dans les armées d’un puissant seigneur et je partis pour Jérusalem.

C’est là-bas que j’acquis mon surnom de Petgaz. En effet, grâce à la passion de mon feu père, j’étais plutôt passionné par la mythologie et pour distraire mes compagnons je racontais celle-ci. Une histoire les marqua, c’est celle du cheval ailé, Pégase, et de là, ils déformèrent ce nom pour m’en faire ce surnom. Cette anecdote fait parti des rares bons souvenirs de ma croisade. Sûrement car cette période de ma vie fut l’une des plus sanglantes, je perdis nombreux de mes vaillants compagnons, et au plus la guerre avançait, au plus j’avais l’impression de perdre la pitié. Heureusement pour moi, ma haute taille, environ 2m, ma longueur de bras et mon enseignement militaire faisait de moi un bon guerrier. J’accumulais les reconnaissances, le renom. Anglachel était crainte par mes ennemis et Arnoediad me protégeait de tous les coups, en bref, je semblais être invincible. Mais la lassitude me pris, après avoir vu tous mes amis tombés, tant de sang coulé et tant de haine, toutes motivations en moi étaient partis. Grâce à ma renommée, je pus facilement repartir en France.

A vingt trois ans, j’étais de nouveau en France. Je remontai instinctivement vers le nord et j’arrivai à Clermont. Là-bas, je passai six mois de ma vie, je fis beaucoup de connaissance, je parlais beaucoup de mon histoire. Je commençai à être connu, dans les tavernes, on semblait parler de moi et de raconter mes exploits passés. Un jour, je rentrai dans une taverne, je m’assis à la table d’un homme. Celui-ci me parla d’un certain Elgrande qui faisait fureur en péninsule ibérique. Sur le coup, je ne fis pas le rapprochement entre l’Elgrande et mon frère. Mon interlocuteur me parla aussi d’un village qui tombait en décrépitude, Fécamp. Cette histoire m’intéressa et je décidai, lassé de cette grande ville, de rejoindre ce village pour m’y installer.

A Fécamp, on me fit un joyeux accueil. C’était sûr, je passerai un bon moment de ma vie ici. Mais, malgré ce bonheur, une plaie me tiraillait, c’était l’absence de mon frère, il me manquait. C’est à ce moment que je me rendis compte que les amis ne pouvaient pas remplacer la famille. Je pris peur, et si il était mort ? Si je me retrouvai tout seul ? Je pris mon mal en patience et tout simplement, je décidai de vivre au jour le jour.

Un jour où je travaillais dans mes champs de légumes, j’entendis une voix m’appeler. Cette voix, cette voix… je la connais ! N’y pensant même pas, je me retournai et je courus vers cet homme. C’était Matthäus. Il me raconta ses exploits et là je compris qu’il était Elgrande. Il me demanda où il pouvait s’installait et je lui répondis Bayeux. Je n’avais plus envie qu’il soit loin de moi. Nous resterons toujours ensemble. Maintenant, du haut de mes vingt quatre ans et lui de ses vingt huit ans, nous avons un combat commun à mener, celui de reconquérir nos terres perdues en Flandre, notre vengeance…

Epilogue.
Cette histoire n'est pas encore finie, en effet, Petgaz et Elgrande vivent encore en Normandie et ont encore de nombreux projets !
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